Qu'est-ce un accident vasculaire cérébral?
L’AVC (accident vasculaire cérébral) est une défaillance du flux sanguin vers le cerveau, avec en conséquence, la possibilité de lésions cérébrales permanentes. L'AVC est aussi connu sous le nom d'attaque cérébrale. Un AVC peut se présenter sous deux formes: ischémique (infarctus cérébral) et hémorragique (hémorragie cérébrale).
Le cerveau est le centre de contrôle du corps, toutes les fonctions corporelles y sont contrôlées. Le cerveau a un besoin permanent d'éléments nutritifs et d'oxygène, qui sont fournis par le sang. Lors d'un ACV, la circulation du sang vers le cerveau est bloquée par un caillot de sang. Lors d'une hémorragie cérébrale, une déchirure ou fissure dans une artère cérébrale provoque une hémorragie dans le cerveau. Dans les deux cas, l'apport d'oxygène et d'éléments nutritifs n'est plus suffisant et certaines fonctions du corps arrêtent de fonctionner. Les symptômes diffèrent selon la région du cerveau concerné:
- vision double ou perte de la vue;
- difficultés à s'exprimer ou à comprendre;
- engourdissement ou faiblesse sur un côté du corps;
- paralysie du visage (bouche de travers);
- étouffement lors de la prise de nourriture ou de boisson;
- perte d'équilibre;
- maux de tête sévères;
- vertiges.
80 % des accidents vasculaires cérébraux sont un infarctus cérébral, les autres 20 % étant des hémorragies cérébrales. Dans environ 30% des cas, le patient aura déjà eu un AIT. Les symptômes de l'AIT sont les mêmes, mais la circulation sanguine n'est bloquée que temporairement, ce qui fait que les symptômes disparaîtront rapidement.
Il se produit 52 AVC chaque jour en Belgique. Les conséquences sont graves et touchent le patient et ses proches. Les conséquences de l'AVC sont différentes pour chaque patient et diffèrent selon la part du cerveau touché et de l'étendue des lésions au tissu cérébral.
Les effets physiques possibles sont:
- paralysie sur le côté gauche ou droit du corps.
- vision double ou perte de la vue.
- paralysie du visage (bouche de travers).
- problèmes de déglutition.
- aphasie, un trouble du langage (difficultés à lire, écrire et comprendre ce que disent les autres).
- dysartie, un trouble de la parole (troubles de l'élocution).
- incontinence.
- apraxie (difficulté à effectuer certains gestes).
- agnosie (n'est plus reconnaître des objets ou des personnes).
- fatigue.
- problèmes de concentration.
En plus des symptômes physiques, l'accident vasculaire cérébral aura également un impact sur le plan affectif et social:
- changements de caractère;
- relations sexuelles avec partenaire modifiées;
- perte d'autonomie;
- sentiments de frustration, de colère, d'impuissance;
- dépression.
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Quelles en sont les causes?
Thromose cérébrale
Lors d'une thrombose cérébrale, un caillot bouche l'artère qui ne peut plus irriguer le cerveau. Les caillots de sang se forment suite à l'athérosclérose ou un trouble du rhytme cardiaque.
L'artériosclérose, est un phénomène évolutif durant lequel les artères deviennent progressivement plus étroites et moins élastiques. Les artères sont les vaisseaux sanguins qui approvisionnent les tissus et les organes de sang riche en oxygène. Les lipides qui circulent dans le sang (tels que le cholestérol) peuvent s'y accumuler et finir par former une petite bosse à l’intérieur de l’artère.
La formation de plaque peut se produire chez tout le monde, mais certains facteurs de risque peuvent accélérer le processus et augmenter le risque de infarctus cérébral:
- le tabagisme;
- de mauvaises habitudes alimentaires;
- un excès de poids;
- le manque d'exercice;
- une tension artérielle élevée (hypertension);
- l'hypercholestérolémie;
- le diabète;
- des facteurs héréditaires;
- genre.
Les caillots de sang peut également être le résultat d'arythmies cardiaques. Des caillots de sang formés dans le cœur voyagent dans la circulation sanguine pour ensuite bloquer le flux sanguin vers le cerveau.
Hémorragie cérébrale
Une hémorragie cérébrale peut se produire dans le cerveau même (hémorragie intracérébrale) ou autour du tissu de cerveau (hémorragie sous-arachnoïdienne ou hémorragie méningée).
Il n'est pas facile de déterminer la cause de l'hémorragie. Certains facteurs peuvent jouer un rôle: l'âge, l'hypertension artérielle, le diabète et l'athérosclérose. La cause de l'hémorragie est parfois évidente: une malformation congénitale des vaisseaux sanguins ou une rupture d'anévrisme. La rupture d'anévrisme se produit lorsqu'un vaisseau sanguin faible (faiblesse habituellement congénitale) se trouve sous haute pression, avec une rupture de la paroi en conséquence. L'hypertension artérielle et l'athérosclérose accélèrent la formation d'un anévrisme.
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Que puis-je faire, moi-même?
L'accident vasculaire cérébral est dans la plupart des cas suivi d'une période réadaptation. Il s'agit d'une prriode émotionnellement difficile pour le patient et son environnement immédiat.En parler peut aider. Contactez une association de patients (voir adresses utiles) afin de rencontrer des personnes dans le même cas.
Une combinaison de médicaments et un mode de vie sain peut réduire considérablement le risque d'un nouveau trait. Des mesures concrètes pour un mode de vie sain sont :
- Arrêtez de fumer.
- Si vous êtes en surpoids, essayez de perdre du poids.
- Faites beaucoup d'exercice. Essayez de bouger au moins trente minutes par jour. Faites par exemple, de la marche à pied, du vélo, la natation, etc..
- Évitez les stress. Le stress augmente le risque de maladies cardio-vasculaires.
- Faites-vous suivre par un médecin. Si vous prenez des médicaments, respectez toujours la dose indiquée par votre médecin.
- Si vous êtes diabétique, gardez toujours votre glycémie sous contrôle.
- Votre alimentation doit être saine et variée. C'est à dire:
- mangez au moins 200g de légumes et 2 à 3 morceaux de fruits par jour.
- mangez beaucoup de fibres, de pain complet, de pâtes de blé entier, de riz brun, d'avoine, de muesli non sucré, de fruits, de légumes, etc..
- limitez la consommation de graisses saturées: viande et charcuteries grasses, produits laitiers entier, biscuits, chocolat, collations salées, margarines dures, aliments cuits dans la friture, etc...
- évitez les produits qui contiennent beaucoup de cholestérol: les jaunes d'œufs (maximum 2 par semaine), les abats (foie, reins), les crustacés (crevettes, moules, etc.).
- mangez deux fois par semaine du poisson et dont une fois du poisson gras (saumon, maquereau, hareng, sardines, etc.).
- modérez votre consommation de sel.
- ne buvez pas plus de 2 verres d'alcool par jour.
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Quand faut-il consulter un médecin?
Les symptômes de l'attaque cérébrale sont multiples. Avertissez immédiatement le service d'urgence dans les cas suivants:
- Language confus ou difficultés d'élocution.
- La perte soudaine de la vue ou une vision trouble dans un seul oeil.
- Paralysie soudaine du bras ou de la jambe.
- Paralysie du visage (bouche de travers).
- Une perte soudaine d’équilibre.
Un accident vasculaire cérébral est une urgence médicale et nécessite un traitement immédiat.
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Attaque cérébrale
L'accident vasculaire cérébral est dans la plupart des cas suivi d'une période réadaptation. Il s'agit d'une prriode émotionnellement difficile pour le patient et son environnement immédiat. En parler peut aider. Contactez une association de patients (voir adresses utiles) afin de rencontrer des personnes dans le même cas.
Une combinaison de médicaments et un mode de vie sain peut réduire considérablement le risque d'un nouveau trait. Des mesures concrètes pour un mode de vie sain sont:
- Arrêtez de fumer.
- Si vous êtes en surpoids, essayez de perdre du poids.
- Faites beaucoup d'exercice. Essayez de bouger au moins trente minutes par jour. Faites par exemple, de la marche à pied, du vélo, la natation, etc.
- Évitez les stress. Le stress augmente le risque de maladies cardio-vasculaires.
- Faites-vous suivre par un médecin. Si vous prenez des médicaments, respectez toujours la dose indiquée par votre médecin.
- Si vous êtes diabétique, gardez toujours votre glycémie sous contrôle.
- Votre alimentation doit être saine et variée. C'est à dire:
- mangez au moins 200g de légumes et 2 à 3 morceaux de fruits par jour.
- mangez beaucoup de fibres, de pain complet, de pâtes de blé entier, de riz brun, d'avoine, de muesli non sucré, de fruits, de légumes, etc..
- limitez la consommation de graisses saturées: viande et charcuteries grasses, produits laitiers entier, biscuits, chocolat, collations salées, margarines dures, aliments cuits dans la friture, etc...
- évitez les produits qui contiennent beaucoup de cholestérol: les jaunes d'œufs (maximum 2 par semaine), les abats (foie, reins), les crustacés (crevettes, moules, etc.).
- mangez deux fois par semaine du poisson et dont une fois du poisson gras (saumon, maquereau, hareng, sardines, etc.).
- modérez votre consommation de sel.
- ne buvez pas plus de 2 verres d'alcool par jour.
Arrêter de fumer
Arrêter de fumer n'est pas facile. Une bonne préparation s'impose. Réfléchissez à l'avance aux avantages d'une vie sans cigarette. Lorsque vous pensez à arrêter, quelles sont les difficultés qui vous viennent à l'esprit? Prenez-en note.
Voici déjà quelques conseils anti-tabagisme:
- Évitez le stress. Un ex-fumeur stressé à tendance à vouloir fumer.
- Évitez la consommation d'alcool. L'alcool et le tabac vont souvent de pair chez les fumeurs. La consommation d'alcool est reliée au tabagisme et peut susciter l'envie de fumer.
- Assurez-vous de ne plus avoir de cigarettes, allumettes ou cendriers en maison. Vous ne voulez pas tenter le diable.
- Évitez les endroits où l'on fume.
- Fixez la date à laquelle vous arrêtez. Communiquez cette date à vos amis et à votre famille. Votre entourage pourra vous encourager et mieux vous comprendre lorsque vous éprouvez des difficultés.
- Arrêtez en une seule fois. Ceci augmentera vos chances de succès. Si vous continuez à fumer, ne fût-ce que quelques cigarettes, votre corps restera accoutumé à la nicotine. L'envie d'une cigarette restera présente. Les cigarettes légères ne forment pas d'alternative, car elle contiennent aussi de la nicotine.
Au début de votre sevrage, vous allez sans doute avoir régulièrement envie de fumer. De tels moments ne durent généralement pas plus de quelques minutes. Avec le temps, vous aurez de moins envie de fumer.
Comment pouvez-vous détourner votre attention de la cigarette:
- Si vous voulez fumer, faites quelque chose. Téléphonez à une amie, faites une petite ballade, entreprenez quelque chose ...
Mangez un fruit, buvez un verre d'eau, respirez profondément et retenez un instant votre respiration, ensuite expirez lentement. Concentrez-vous sur une tâche qui demande toute votre attention.
- Le pensées interdites: "Si j'en fume un, ce n'est pas grave." ou "J'en ai bien mérité une". Essayez d'éviter les pensées négatives et remplacez-les par des pensées positives: "Je n'ai pas besoin de fumer pour me sentir mieux." ou " Je ne fume plus depuis autant de jours/semaines, je veux tenir bon."
- Récompensez-vous! Faites-vous des compliments. Vous avez toutes les raisons d'être fier de vous-même!
- Restez attentif. Un homme prévenu en vaut deux!
- Vivez au jour le jour. Dites-vous: "Aujourd'hui je ne fume pas!" Ne vous souciez pas du lendemain.
- La ligne Tabac-Stop est un numéro téléphonique gratuit pour les personnes qui désirent arrêter de fumer: 0800 111 00. Naviguez aussi vers leur site et consultez le site de la Fondation contre le cancer.
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